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    Formulation des besoins

    Formulation des besoins

    Chaque processus de construction trouve son origine dans une situation actuelle  insatisfaisante. Dans un premier temps, ce fait est repris par les groupes d'intérêts, sur la base desquels les besoins, objectifs et conditions cadres sont formulés et hiérarchisés.

    Stratégies de solution

    Stratégies de solution

    A l'aide des besoins formulés, des alternatives de solutions sont élaborées au niveau stratégique et évaluées selon des critères appropriés. Après avoir évalué la nécessité, l'urgence et la viabilité d'une solution de construction ou autre, une stratégie de solution est définie.

  • Études
    préliminaires

    Définition du projet de construction

    Définition du projet de construction

    Les exigences du projet sont définies sur la base des besoins, des objectifs et des conditions-cadres du mandant dans le cahier des charges du projet (y compris la convention d'utilisation). La stratégie de solution doit alors être intégrée dans les conditions cadres liées au site.

    Etude préliminaire

    Etude préliminaire

    Dans le cadre de l'étude préliminaire, les bases nécessaires (p. ex. bases de mensuration) sont préparées et des concepts de solutions possibles correspondant au cahier des charges sont élaborés (précision des coûts +/- 30 %). Des calendriers approximatifs ainsi que les principaux risques et opportunités sont présentés pour les variantes. Le résultat principal de cette phase est le choix du meilleur concept parmi l'éventail de variantes.

    Procédure de sélection

    Procédure de sélection

    Les exigences du cahier des charges du projet doivent être remplies par la sélection de fournisseurs ou de projets appropriés. Les candidats ou solutions potentiels sont examinés par un comité d'évaluation qualifié et la conception du projet est poursuivie avec le gagnant. Conformément au RPH 104, cette phase partielle peut être décalée entre les phases en fonction de leur déroulement et se produire plusieurs fois.

  • Conception du
    projet

    Avant-projet

    Avant-projet

    La phase d'avant-projet permet d'approfondir le concept choisi. Des variantes de projet sont élaborées en tenant compte du cahier des charges du projet et sont intégralement transférées dans un avant-projet. Les variantes sont évaluées et les documents nécessaires pour les décisions de principe des autorités sont rassemblés. Les coûts d'installation et d'exploitation (précision de +/- 20 %) sont déterminés et la rentabilité est calculée. Enfin, il s'agit de décider de la variante de projet à poursuivre en tenant compte des critères de clarté, d'adéquation, d'acceptation ainsi que des coûts, des délais et des risques.

    Projet de construction

    Projet de construction

    Le projet de construction est établi sur la base de l'avant-projet corrigé et des éventuelles décisions préalables des autorités d'autorisation. En tant que projet détaillé, il doit traiter tous les aspects de manière approfondie (y compris la planification des coûts et du calendrier ; +/- 10 % de précision des coûts). La fin de la phase partielle consiste en une décision de principe concernant la mise en œuvre du projet. Dans le domaine du génie forestier, les phases partielles de l'avant-projet et du projet de construction peuvent coïncider.

    Procédure d'autorisation

    Procédure d'autorisation

    La procédure d'autorisation a pour objectif l'approbation du projet par les autorités. Outre le projet proprement dit, une demande d'autorisation (projet forestier mis à l'enquête) est soumise pour examen avec les documents requis. En cas d'incohérences, le projet doit être corrigé conformément aux conditions imposées par les autorités. La phase d'élaboration du projet est considérée comme terminée à la réception du permis de construire exécutoire et à l'intégration des éventuelles conditions dans le projet.

  • Appel d'offres

    Appel d'offres

    Appel d'offres

    Les entreprises d'exécution potentielles sont informées, avec l'appel d'offres, des exigences pertinentes pour l'offre. Il doit être conçu de manière à ce que l'entrepreneur puisse se faire une idée claire du projet. Il s'agit notamment de plans et de cahiers des charges, ainsi que d'instructions relatives à d'éventuels échelonnements et à la logistique du chantier. Pour les maîtres d'ouvrage publics ou les projets de construction privés bénéficiant de subventions publiques, le droit des marchés publics doit être appliqué. La procédure de soumission à choisir résulte des coûts d'adjudication prévisibles. La présente phase concerne l'appel d'offres pour les entrepreneurs, les appels d'offres pour les planificateurs peuvent déjà être nécessaires dans des phases antérieures.

    Comparaison des offres

    Comparaison des offres

    Les offres déposées dans les délais sont analysées et évaluées selon les critères annoncés dans la soumission. Une distinction est faite entre les critères de qualification, qui déterminent l'admission ou l'exclusion de la procédure, et les critères d'attribution, selon lesquels les offres sont évaluées. L'offre la plus avantageuse est sélectionnée sur la base des critères d'adjudication et de la pondération qui leur est attribuée. Dans le droit des marchés publics, les négociations ne sont autorisées que dans le cadre de la procédure de gré à gré, mais même dans ce cas, elles ne sont généralement pas appliquées.

    Proposition d'adjudication

    Proposition d'adjudication

    Sur la base de la comparaison des offres, une proposition d'adjudication est adressée au maître d'ouvrage, celle-ci lui suggère de choisir définitivement la meilleure offre pour la réalisation. Suite à l'adjudication, le maître d'ouvrage rédige et envoie les avis d'adjudication. Après l'expiration du délai de recours, le contrat d'entreprise peut être conclu entre le maître d'ouvrage et l'entrepreneur.

  • Réalisation

    Projet d'exécution

    Projet d'exécution

    Le projet de construction approuvé doit être amené au stade de l'exécution au cours de cette phase partielle. Les documents du projet sont complétés et adaptés en conséquence. Le calendrier et les formalités de paiement sont convenus entre les parties contractantes. En outre, les premiers documents provisoires pour la phase de gestion sont déjà élaborés. Les plans d'exécution sont parfois demandés avant même l'appel d'offres, afin d'éviter d'oublier des postes importants en termes de coûts. En raison de sa complexité limitée, cette phase est généralement d'une importance secondaire dans le domaine forestier, la réalisation se basant dans ce cas sur le projet de construction approuvé.

    Exécution

    Exécution

    L'exécution des travaux a pour objectif la réalisation de l'ouvrage opérationnel selon le contrat d'entreprise. Pour cela, l'organisation de l'exécution et la gestion des modifications (modifications de la commande) doivent être assurées. La consignation et la documentation méticuleuses de la part de la direction des travaux et de l'entreprise (conducteur de travaux) sont ici d'une grande importance. Il est impératif d'assurer la traçabilité et de réagir à temps en cas d'écarts au niveau de l'exécution, des délais et des finances. Les écarts importants nécessitent toujours une autorisation de la part du maître d'ouvrage.

    Mise en service / achèvement

    Mise en service / achèvement

    Avant la mise en service, l'ouvrage doit être formellement réceptionné par le maître d'ouvrage en présence de l'entrepreneur, de l'auteur du projet, de la direction des travaux et, dans le domaine forestier, souvent aussi de l'autorité compétente en matière de subventions. La réception est possible pour les ouvrages ne présentant pas de défauts ainsi que pour les défauts mineurs. Les défauts constatés doivent être corrigés dans un délai raisonnable. Au moment de la réception de l'ouvrage, les risques, droits et obligations liés à l'ouvrage sont entièrement transférés au maître d'ouvrage. Les délais de garantie, de réclamation et de prescription commencent à courir. Les plans de l'ouvrage exécuté ainsi que les plans d'entretien sont établis et soutiennent l'exploitation.

  • Exploitation

    Exploitation

    Exploitation

    Par exploitation, on entend tous les processus et procédures de soutien nécessaires à la réalisation continue de l'objectif de l'ouvrage. Il existe une multitude d'instruments, qui peuvent être multiples et très spécifiques selon le type d'ouvrage.

    Surveillance / contrôle / maintenance

    Surveillance / contrôle / maintenance

    Afin d'assurer un fonctionnement aussi parfait que possible, il est important de garantir une surveillance avec des contrôles individuels (relevé d'état) et un entretien correspondant. Pour cela, il est nécessaire d'élaborer des concepts qui se réfèrent par exemple aux instruments d'une gestion de l'entretien selon la norme SIA 469 ou la norme SN 640 900a.

    Maintenance

    Maintenance

    La maintenance comprend l'inspection, l'entretien et la réparation. L'objectif est de maintenir la sécurité structurale et l'aptitude au service pour la durée d'utilisation restante. Cela nécessite une planification détaillée des mesures avec un cahier des charges et une description des tâches. Des plans pluriannuels et des budgets annuels doivent être établis et approuvés par les propriétaires des ouvrages.

  • Modification /
    Démolition

    Modifications

    Modifications

    Les mesures ou adaptations uniques et non périodiques visant à rénover, renforcer ou agrandir l'ouvrage sont des modifications. Elles ont pour but de conserver l'ouvrage en intégrant de nouvelles exigences. Tant que les mesures sont prises dans le sens d'un maintien de la capacité d'utilisation de l'objectif initial, elles peuvent être attribuées à la gestion de la maintenance.

    Déconstruction

    Déconstruction

    La déconstruction (démolition selon SIA 469) consiste à démonter systématiquement les éléments d'une construction, dont certains peuvent être réutilisés pour d'autres applications. Pour ce faire, les substances nocives et les possibilités de recyclage de l'ouvrage sont examinées au préalable et sa déconstruction est soigneusement planifiée. L'objectif est d'assurer un flux de matériaux durable et la protection des émissions (protection des travailleurs et de l'environnement). Selon la SIA 112, la déconstruction fait partie d'un nouveau projet. Nous le mentionnons ici afin d'avoir cet aspect à l'esprit dès la conception de nouvelles constructions.

    Recyclage / mise en décharge

    Recyclage / mise en décharge

    Le recyclage a pour but de préparer les matériaux réutilisables issus de la déconstruction de manière à ce qu'ils puissent être réutilisés soit pour le même usage, soit pour un nouvel usage sans substances nocives. Pour cela, il est indispensable de séparer systématiquement les matériaux de construction et de ne pas les mélanger. Les matériaux de construction non recyclables doivent être éliminés ou mis en décharge de manière appropriée, en fonction des risques qu'ils présentent pour l'environnement et la santé. Des autorisations administratives sont nécessaires pour la création d'une décharge et son entretien. C'est pourquoi le secteur du recyclage et de l'élimination des déchets est largement professionnalisé.

  • Autorités
  • Maître d'ouvrage
  • Planificateur
  • Direction des travaux
  • Exécutant

Sécurité

Les accidents et maladies professionnels causent de grandes souffrances humaines et des coûts économiques se chiffrant en milliards. Comme ils génèrent des coûts d'exploitation directs et indirects, il est dans l'intérêt des entreprises de les prévenir autant que possible. Les coûts directs sont les jours d'absence et les primes d'assurance plus élevées de l'entreprise et de la branche. Les coûts indirects comprennent les interruptions de projet et les retards inutiles. Des aspects tels que la perte d'image et le conflit avec les autorités (juge d'instruction, police, SUVA, SICT, SECO) viennent encore s'ajouter.

La responsabilité n'incombe toutefois pas seulement aux entreprises, mais aussi aux chefs de projet et de chantier ainsi qu'aux ouvriers eux-mêmes. La responsabilité principale incombe au supérieur hiérarchique, la responsabilité individuelle est considérée de manière subordonnée dans les jugements.

Comme la responsabilité est malgré tout souvent insuffisamment assumée, des normes juridiques ont été créées pour la sécurité au travail et la protection de la santé. Tous les acteurs impliqués dans le processus de construction sont ainsi responsabilisés et la protection des personnes passe avant les intérêts économiques de chacun. La Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail et la SUVA sont principalement responsables de la coordination et du contrôle de la mise en œuvre de ces normes juridiques. Les bases légales de la sécurité au travail et de la protection de la santé correspondent à la pyramide législative suivante : 

 

Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (CFST)

Rôle de la CFST

La Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (CFST) est un organe qui édicte des directives sur mandat de la Confédération et dans le cadre de la loi sur l'assurance-accidents (LAA). Ces directives traduisent les dispositions légales en mesures concrètes et en directives d'action.

Statut juridique

Les directives CFST sont les règles de l'art en matière de sécurité au travail. En cas d'accident, on vérifie si les règles de la technique ont été respectées par les personnes responsables. En conséquence, les directives ont une grande portée juridique.

SUVA

Rôle de la SUVA

La Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (SUVA), le plus grand assureur-accidents de Suisse, assure une grande partie des personnes actives. Ses activités principales sont la prévention, l'assurance et la réadaptation. Les primes d'assurance dépendent du nombre d'accidents professionnels. Ainsi, plus le nombre d'accidents est faible, plus les primes de la branche et de l'entreprise individuelle sont basses.

Statut juridique 

Selon l'art. 66 LAA, une assurance-accidents auprès de la SUVA est obligatoire pour les branches présentant des risques particuliers. C'est  le cas pour les secteurs de la sylviculture et de la construction. Outre les cantons, la SUVA est en premier lieu responsable du conseil et de la surveillance en matière de sécurité au travail. De son côté, les mesures préventives visent à minimiser les risques et respectent les directives de la CFST. Elle publie des aides pratiques qui sont contraignantes pour les assurés.

 

MESURES DE SÉCURITÉ À RESPECTER

NIVEAU DE L'ENTERPRISE

Les entreprises, et plus précisément l'employeur, ont un rôle central à jouer en matière de sécurité au travail. Il a l'obligation de prendre des mesures pour protéger les travailleurs conformément aux exigences de la loi (art. 3 OPA / art. 103-104 SIA 118). Il doit veiller à ce que tous ses employés "...soient informés des risques inhérents à leurs activités et instruits des mesures à prendre pour les prévenir" (art. 6 OPA). Le travailleur est tenu de suivre les instructions de son employeur (art. 11 OPA). Les entreprises qui, de par leur activité, sont exposées à des risques d'accident plus élevés, doivent faire appel à des médecins du travail et à des spécialistes de la sécurité au travail (art. 11a OPA ; voir aussi CFST 6508).

NIVEAU DU PROJET

Chaque projet de construction est confronté à ses sources de danger spécifiques. Les travaux de construction doivent être planifiés de manière à ce que les risques soient réduits au maximum et que les mesures de sécurité nécessaires soient respectées (art. 3 OTConst). Pour cette raison, les aspects de sécurité doivent être pris en compte dès l'élaboration du projet (art. 104 SIA 118). Dans le cadre des projets, la direction du projet et la direction des travaux assument la plus grande responsabilité en matière de sécurité.


Si les dangers ne peuvent pas être entièrement supprimés, ils doivent être atténués par des mesures de protection techniques, organisationnelles ou personnelles. Avec le principe STOP, les mesures sont classées selon leur efficacité, les mesures de protection collective (substitution, protection technique et organisationnelle) doivent être privilégiées de par la loi. Dès que les risques d'accident et de santé ne peuvent pas être totalement exclus par des mesures de protection collective, l'employeur doit mettre à la disposition du travailleur un équipement de protection individuelle efficace et raisonnable (art. 5 OPA).

 

Instruments de base

Concept de sécurité et de santé

Dans l'optique d'une planification prudente, les sources de danger devraient être identifiées dès l'élaboration du projet et la manière de les gérer concrètement. Les entreprises participant à des travaux de construction ne peuvent faire travailler leurs collaborateurs qu'à des postes de travail sûrs ; elles sont donc responsables de l'élaboration du concept de sécurité et de protection de la santé. Elles doivent y prendre en compte les aspects nécessaires à la protection de leurs propres collaborateurs et consigner le concept par écrit conformément à l'art. 4 OTConst.

Pour les grands projets de construction ou les travaux récurrents, l'établissement d'un concept à un niveau supérieur (maître d'ouvrage, planification ou direction des travaux) et son intégration dans les documents d'appel d'offres permettent d'augmenter l'efficacité. Un concept global facilite la coordination des mesures de sécurité. Il appartient aux exécutants de vérifier si les aspects de sécurité importants pour l'entreprise sont traités dans le concept.

Solution de branche

Comme les exécutants dans le domaine de la construction forestière sont exposés à des risques particuliers, la directive CFST 6508 (directive MSST) entre en jeu. La solution de branche met à la disposition des entreprises un système de sécurité spécifique à la branche et conforme aux directives. Le système comprend des mesures de sécurité organisationnelles, techniques et personnelles. La plupart des exploitations forestières et des entreprises forestières sont affiliées à la "solution sectorielle de l'économie forestière suisse". Le secteur principal de la construction dont fait partie le génie civil, dispose de sa propre solution sectorielle, "sicuro".

Organisation en cas d'urgence (travaux mobiles)

Il est important de savoir comment agir en cas d'urgence, en particulier pour les travaux mobiles. Il faut déterminer les lieux où se trouvent les installations pour les premiers secours et les soins médicaux ainsi que les possibilités de sauvetage. Les premiers secours dépendent des collaborateurs formés. La planification des urgences fait partie intégrante de la solution de branche et ne doit manquer à aucun travail (SUVA Publ. 67061).

Préparation du travail (travaux mobiles)

Chaque intervention en dehors du site de l'entreprise doit être préparée dans l'intérêt de la sécurité au travail. Cela commence par le choix de moyens de transport sûrs et leur chargement conforme aux prescriptions. Sur place, il faut ensuite disposer d'outils appropriés pour garantir la sécurité au travail. L'absence de tels moyens conduit à improviser sur place de manière dangereuse (SUVA Publ. 67124).

Centre forestier de formation Lyss

fachstelle für förstliche bautechnik, försterschule 2, 7304 maienfeld, tel. +41 81 403 33 62, infofobatecch

centre pour le génie forestier, hardernstrasse 20, case postale 252, ch-3250 lyss, tél. +41 32 387 49 11

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